Depuis la rentrée 2020-2021, les étudiants ont fait leurs adieux à la PACES, première année commune aux études de santé. Remplacée par la PASS, cette année d’études est la porte d’entrée au parcours de médecine. Censée améliorer la situation pour les étudiants, la PASS s’est révélée tout aussi compliquée. Certains se préparent ainsi dès que possible à ces années d’études.
Une prépa médecine dès le lycée, une bonne idée ?
Au cours de leur année de PASS, les étudiants espérant faire médecine s’orientent généralement vers de nombreux systèmes de soutien éducatif. Ils peuvent prendre part au tutorat organisé par leur faculté ou suivre une prépa. Malgré ce suivi, les études préparatoires sont si intensives que de nombreux étudiants préfèrent s’y préparer au plus tôt. Des lycéens s’orientent alors vers une prépa médecine à Paris, par exemple, pour prendre dès la Terminale un rythme d’apprentissage facilitant la PASS. Les avantages de cette formation, adaptée au rythme scolaire, sont nombreux.
D’une part, les lycéens s’habituent au travail régulier qui sera plus que nécessaire en études supérieures. De plus, cela permet de s’engager dans le premier trimestre de PASS en ayant déjà des bases appuyées des concepts étudiés. Les étudiants se sentent ainsi plus en confiance grâce à leurs acquis. Ces heures de travail supplémentaires sur l’année de Terminale, qui plus est, seront tout autant avantageuses pour le BAC. Les épreuves de spécialité, par exemple en mathématiques ou en physique-chimie, sont d’autant plus accessibles pour les lycéens suivant une prépa médecine à Paris ou en Province. C’est également l’occasion de comprendre sereinement ce qui les attend l’année suivante avec toutes les nouvelles particularités des études de médecine.
PACES, PASS : comprendre les changements des études de médecine
La PACES, première année préparatoire aux études de santé, permettait d’accéder à la médecine ou la maïeutique, par exemple. Les étudiants pouvaient la redoubler s’ils n’arrivaient pas à passer le concours de fin d’année. Ce dernier était particulièrement compliqué, d’autant plus qu’un numerus clausus limitait le nombre d’étudiants acceptés en médecine. Ce quota ne permettait pas, en prime, de suivre la demande de médecins dans le pays.
Au contraire, l’année de PASS, parcours spécifique accès santé, répond à un numerus apertus déterminé en concertation avec l’Agence Régionale de Santé, dans l’optique d’avoir 20% de médecins formés en plus sur le territoire français. Les étudiants doivent valider leur année selon une note minimum déterminée par leur faculté pour accéder directement aux études de médecine. S’ils ont au-dessus de 10, mais moins que cette note minimum, ils passent le nouveau concours ou accèdent à la deuxième année de LAS. Cette licence avec majeure et mineure, nouveauté de la réforme, permet à terme de passer le concours de médecine.
Poursuivre son apprentissage au cours de son année de PASS
En conséquence de la réforme souhaitée par le gouvernement, les prépas de médecine à Paris comme en province ont rapidement dû s’adapter. Les établissements proposent d’ores et déjà aux étudiants des formations adaptées à la PASS, ex-PACES. Il est alors question de suivre, comme avant, cette formation en parallèle de son année de PASS. Les programmes, généralement, se prêtent aussi aux étudiants en LAS qui peuvent renforcer leur axe santé. Ce soutien poussé d’une prépa médecine à Paris ou en province peut faire toute la différence.
En plus, les étudiants en médecine qui auront déjà suivi une année de prépa durant leur année de lycée s’engageront plus facilement dans cet apprentissage. Ils ont en effet déjà l’habitude de combiner des heures de travail officiel, avant au lycée, aujourd’hui à la faculté, et des heures de travail réalisées en prépa. De plus, leurs compétences déjà acquises leur permettront de renforcer leurs bases durant les sessions de prépa PASS plutôt que de les découvrir pour la première fois au plein cœur du trimestre. C’est une façon de mettre toutes les chances de son côté pour arriver à passer en première année de médecine et, enfin, entamer les études du métier rêvé.
