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De nombreux salariés ont été durement impactés lors des nombreux confinements qui se sont succédé durant l’année 2020. La crise de la Covid-19 n’a pas épargné grand monde, au contraire. Elle est venue semer le doute, dans un avenir difficilement percevable, dans de nombreux secteurs d’activités et dans la tête des salariés.

Une crise destructrice d’emploi

L’année 2020 a été marquée au fer rouge par la pandémie mondiale liée à la Covid-19. Entre les confinements et les nombreuses restrictions sanitaires, au total, plus de 296 000 emplois ont été perdus durant cette période en France. Ce chiffre représente pas moins de 1,2 % des emplois sur le sol français. Cependant, la baisse d’activité a pu être évaluée à 8 %. L’arrêt forcé de nombreux secteurs d’activités a contraint le gouvernement à la mise en place du dispositif d’indemnisation du chômage partiel. Les secteurs les plus touchés sont essentiellement les métiers où l’accueil des clients est inévitable. Ainsi, les hôtels, restaurants, lieux culturels, les commerces et autres ont vu leur activité chuter. Pour couronner le tout, certains ont même du licencier de nombreux salariés pour éviter une trop grosse perte économique. Ces événements ont poussé de nombreux salariés à se reconvertir.

Une prise de conscience pour se reconvertir

En France, une enquête menée en juin 2020 par l’institut BVA affirme qu’un actif sur cinq a songé à une reconversion professionnelle. Toujours d’après des enquêtes, les recherches de formations ont augmenté de 40 % et 49 % des personnes interrogées avouent que la pandémie a eu un impact sur les choix de reconversion. En effet, cette période de crise a permis de changer la vision des choses de nombreux actifs. Des idées professionnelles ont pu être développés, avec le temps disponible passé grâce au chômage partiel. Sur le web, il existe de nombreuses plateformes qui permettent, par exemple, d’ouvrir ses droits à la formation CPF.

La reconversion post-Covid

La pandémie mondiale a développé un sentiment d’insécurité, d’incertitude et de stress. Les actifs ont eu le temps de faire le point sur leurs objectifs de vie et sur leurs positions vis-à-vis de leurs jobs. Ainsi, ces réflexions se sont basés sur un instinct primitif de survie et de défense. Dans le domaine de la sociologie et de l’anthropologie, de nombreuses études ont porté sur des cas d’isolement et d’enfermement involontaires. Il en découle que les personnes enfermées se font des promesses pour mieux supporter cette période, tout en affirmant qu’ils agiront différemment une fois cette période passée.

Pour une reconversion réussie, il est important de faire appel à la formation. D’autant plus pour les salariés peu qualifiés ou ayant peu de diplômes. En effet, les spécialistes de l’emploi constatent que maximiser ses chances de reconversion, il est indispensable de se former. Mais il ne faut pas chercher à se former n’importe comment, ni dans un secteur en crise. Les formations qui sont les plus demandées aujourd’hui portent sur des métiers en pleine croissance. Certains secteurs ont même connu un coup de boost sur leur développement, notamment grâce au changement du mode de consommation des consommateurs, mais également grâce à la prise de conscience collective sur certains sujets de société.

L’emploi repart à la hausse

D’après les données de la Dares dans sa dernière étude, 264 400 emplois sont vacants au 2e trimestre 2021. En comparaison avec le 1er trimestre, le nombre d’emplois a vu son chiffre augmenté de 21 %. Parmi les trois secteurs qui recrutent le plus au 2e trimestre 2021, le secteur tertiaire marchand est celui qui a le plus progressé avec une augmentation de 31 %. Ensuite, le secteur de la construction connaît une hausse de 12 %. Tandis que le secteur de l’industrie a augmenté de 15 %. Parmi ces emplois vacants, 49 % sont des emplois inoccupés, 26 % sont liés à des créations d’emplois pour faire face à une demande grandissante et 23 % sont des emplois occupés, mais qui vont se libérer prochainement.