Aujourd’hui, il existe une myriade de professions liées au monde de la médecine douce. De plus en plus sollicités pour prévenir les douleurs dorsales et articulaires, les chiropracteurs sont reconnus dans l’Hexagone depuis une décennie, contre une vingtaine d’années pour la chiropraxie. Considérée comme une médecine douce, la chiropraxie aide les patients qui souffrent de troubles du dos. Comment parvenir à exercer dans ce milieu en France, en Europe et dans le reste du monde ? Quelle formation privilégier pour devenir chiropracteur en 2021 ?
En quoi consiste le métier de chiropracteur ?
Par définition, le métier de chiropracteur est un professionnel d’une médecine alternative. Le chiropracteur peut exercer ce métier de diverses manières. La profession de chiropracteur a en premier lieu pour finalité de prévenir, de traiter et de soulager les douleurs dorsales. En d’autres termes, la chiropraxie désigne une spécialisation approfondie du système neuro-musculo-squelettique. Lors d’une consultation, le chiropracteur réalise une analyse médicale de l’ensemble du corps du patient en amont.
En repérant le ou les points de blocages, le chiropracteur peut définir l’origine des maux et mettre en place le traitement nécessaire pour apaiser les douleurs du patient. Après la pose du diagnostic, s’ensuivent alors plusieurs manipulations au niveau du dos pour réaliser des ajustements vertébraux et débloquer de manière définitive les maux du dos. L’ensemble des manipulations réalisées tout au long de la séance se focalisent sur la communication entre l’appareil locomoteur et le système nerveux. Dans le cas où le patient souffrirait de sciatiques ou de douleurs de dos, il se peut que le réajustement articulaire s’établisse sur plusieurs séances.
D’ordre général, le chiropracteur suit le patient sur plusieurs séances pour éradiquer les douleurs. Au-delà de ces séances, des séries d’exercices physiques en combinaison avec une bonne hygiène de vie, sont dans la grande majorité des cas promulgués aux patients. Depuis 2002, la Kouchner légalise l’exercice de la chiropraxie, aussi partenaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). À titre informatif, la Sécurité Sociale française ne rembourse pas les frais liés à une séance de chiropraxie et l’assurance-maladie ne couvre pas non plus les soins délivrés par un chiropracteur.
Formation : comment devenir chiropracteur ?
En France, pour devenir chiropracteur, il est nécessaire de suivre une formation conforme aux critères à la fois légaux, ainsi qu’à différentes caractéristiques prédéfinies par les organismes chiropratiques. D’après la loi en française en vigueur, une formation d’au minimum 5 550 heures après le baccalauréat est requise. La formation repose sur un aspect pratique et théorique. À l’heure actuel, le cursus universitaire type est six années d’études après un baccalauréat scientifique.
Les chiropracteurs en devenir peuvent se tourner vers l’Institut Franco-Européen de Chiropratique (IFEC) créé en 1983 dans la capitale de l’Hexagone. L’établissement, qui possède notamment une antenne dans la ville de Toulouse, y délivre un enseignement qualitatif pour former au métier de docteur en chiropraxie. À l’issue de la formation, une certification est attribuée à l’étudiant. Il faut savoir seul, l’IFEC est agréé pour délivrer le titre de docteur en chiropraxie sur le sol national.
Toutefois, pour les candidats ayant entrepris des études en L1 santé ou en sciences biologiques, et selon les résultats obtenus, certaines épreuves correspondantes de l’examen peuvent être dispensés dans le cadre du cursus de l’IFEC. En somme, l’avantage de suivre une formation de ce type est de pouvoir exercer à la fois sur le sol national, dans les pays d’Europe et dans le reste du monde.
Globalement, les honoraires des chiropracteurs s’étendent sur une fourchette de tarifs étendue. D’ordre général, une séance peut coûter entre 40 et 70 euros. Tout au long de sa carrière, le chiropracteur peut notamment se spécialiser en imagerie médicale, en orthopédie ou encore en neurologie, selon ses aspirations.